Aupied de la tour se trouvent le musée Gem ainsi que le plus grand marché de la ville. Le déjeuner est compris. Durée: 6h00. Lire la suite. Dîner "Pitchfork Fondue" Goûtez au plat typique de Medora : le Pitchfork Steak Fondue. Un steak cuit à la fourche servi avec une salade, des légumes, des haricots, des pommes de terre, un dessert et une limonade. Délicieux ! Accueil- Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 1.26 sec Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum Lesamateurs de course à pied sont nombreux à l'île de la Réunion. On le savait déjà, la Réunion et surtout ses Hauts constituent un terrain d'aventure grandiose, que ce soit pour les experts qui traversent la Réunion avec des dénivelés impressionnants en 20 h ou pour les amateurs de randonnée. Mais, qu'en est-il pour les amateurs de jogging ? conference-histoire-de-la-medecine-a-lile-bourbon-la-reunion-1 ven., 25 août 2017 15:26:39 +0400 Les deux premiers siècles du peuplement de La Réunion ont laissé peu de documents traitant de la santé de la population et de l'exercice de la médecine. À compter du XIXe siècle, de solides témoignages ont vu le jour, émanant de médecins installés dans l'île ou de RéunionCourses & trails Grand Raid de La Réunion, Diagonale des Fous 2022, Gillot 3 courses : - La Diagonale des fous - Le Trail de Bourbon - La Mascareignes Lire la suite Lire la suite » Résultats Résultats et classement Trail des Anglais 2020 (Saint-Denis) Ce dimanche 23 février 2020 s’est courue l’édition 2020 du Trail des Anglais. Vay Nhanh Fast Money. Courses & trails Grand Raid de La Réunion, Diagonale des Fous 2022, Gillot 3 courses - La Diagonale des fous - Le Trail de Bourbon - La Mascareignes... 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Le running rassemble les courses sur route, marches nordiques." "Il y a moins de courses, mieux organisées. Le trail reste la vedette, 48 trails, y compris la Diagonale des Fous. On a beaucoup de trails de découverte, des trails courts et longs. Sur les 20 ou 30 kilomètres, on invite les coureurs à pied." "J’ai envie de dire à ces gens qui n’ont pas de licence, ce serait bien qu’ils se rapprochent des clubs d’athlétisme parce qu’être conseillé c’est mieux que d’être isolé pour se préparer à un trail." "On est toujours à 4500 ou 4600 licenciés. On est le seul sport qu’on peut pratiquer sans licence." Anne-Sophie BRAY nous partage son expérience de sa Traversée de la Réunion à pied en 10 jours. Informations pour préparer la Traversée de la Réunion à pied Date Du 6 au 16 Août 2018 Lieu Île de la Réunion Vol pour l’île de la Réunion direct depuis Paris, 11h de vol de nuit, nous avons pris Corsair pour son bon rapport qualité prix. Par contre, mieux vaut réserver le plus tôt possible pour bénéficier de tarifs encore abordables. 500 à 1000 € le billet/personne environ selon la période. Quand partir à La Réunion ? Nous n’avions pas le choix nos vacances étaient en août, donc en été pour nous, mais à la Réunion, c’est l’hiver ! Donc les températures sont plus fraîches. Mais c’est aussi la saison sèche. Donc à mon sens la meilleure pour randonner car les sentiers abrupts se révèlent dangereux lorsqu’ils sont mouillés. Nous avons eu du soleil tout le temps, avec des températures chaudes en journée sauf au Piton de la Fournaise, beaucoup de vent froid et des nuages. Et la nuit, il gèle à certains endroits. Donc prévoir aussi bien un short qu’une doudoune ! Participants à ce Trek à la Réunion Eric et moi sommes deux amoureux de course d’orientation, de raids multi-sports, et de montagnes. Pour nos vacances d’été, nous nous sommes lancés le défi de traverser l’Île de la Réunion entièrement à pied, de Saint Denis au Nord, à Basse Vallée au Sud, en passant par les trois cirques, par le Piton des Neiges, point culminant de l’île et de l’Océan Indien, et bien sûr par le Piton de la Fournaise, l’un des volcans les plus actifs au monde. Retrouvez tous les récits Anne-Sophie BRAY Descente de la Loire en canoë 250 km d’Orléans à AngersTour du Mont Viso en 3 jours trek dans les alpes italiennesLa Grande traversée à pied du Mercantour4 jours de voilier en Bretagne Ou dormir sur l’île de la Réunion 1 ère nuit Gîte de la Roche Ecrite2 ème nuit Chambre d’hôtes Bienvenue dans les Hauts »3 ème nuit Auberge du Bronchard4 ème nuit Gîte Ti’Piton5 ème nuit Hôtel des Neiges6 ème nuit refuge Caverne Dufour7 ème nuit Hôtel l’Ecrin8 ème nuit Gîte du Volcan9 ème nuit Gîte du Volcan10 ème nuit Gîte Théophane et Yoleine. Où se restaurer/où se réapprovisionner il y a des journées où nous n’avons rien trouvé sur le parcours donc il faut prévoir suffisamment d’eau et de collations barres de céréales, fruits secs, etc pour se ravitailler. Le soir, le repas en gîte est très copieux et permet de refaire le plein d’énergie et de sucres lents pour le lendemain ! Office du tourisme de La Réunion Le site de l’office de tourisme de La Réunion il m’a permis de réserver plusieurs gîtes directement en ligne, avec la disponibilité en temps réel, ce qui est top lorsqu’on organise un voyage environ 20 € par personne la nuit en dortoir, et 25/30 € par personne pour le dîner + petit- déjeuner. En sortant de l’aéroport de St Denis, il y a une antenne de l’office de tourisme petitecabane sur le parking juste en face quand vous sortez de l’aéroport il y a plein de documentation à emporter et nous avons été très bien accueillis et renseignés. Quoi d’autre dans les environs L’île de la Réunion est le Paradis pour les activités outdoor Découverte et Randonnée à la Réunion Les sports extrêmes à la Réunion Escalade à la Réunion Slackline et Highline sur l’ïle e la Réunion Bibliographie Notre parcours s’est déroulé sur les 3 cartes suivantes 4402 RT St Denis, Mafate et Salazie, 4405 RT St Pierre, Cilaos et 4406 RT Piton de la Fournaise. Si les sentiers sont globalement très bien balisés, ces cartes sont néanmoins indispensables et permettent d’avoir une idée du terrain, des dénivelés, des distances, des sites remarquables et des gîtes d’étape. Lien Internet il m’a permis de réserver plusieurs gîtes directement en ligne, avec la disponibilité en temps réel, ce qui est top lorsqu’on organise un voyage itinérant. Compter environ 20 € par personne la nuit en dortoir, et 25/30 € par personne pour le dîner + petit-déjeuner. Prologue Préparation futée et affûtée ! Nous avons créé notre parcours en étudiant consciencieusement les cartes IGN, et prévu nos étapes en gîtes. Ensuite, nous n’avions plus qu’à faire notre sac à dos judicieusement afin d’être le plus léger possible, enfin le moins lourd…. La trousse de toilette est un sac congélation d’1 litre, on a peu de vêtements, des barres énergétiques, une polaire, une doudoune, un poncho, une mini trousse à pharmacie, un drap de sac pour les nuits en refuge, une paire de tong pour le soir, nos cartes IGN, et roule ma poule ! Pesée du sac avant le départ 9kg sans l’eau, c’est donc avec 10 à 11 kg chacun que nous arpenterons l’Île Intense. Ah très important les bâtons de marche vu les 10 kg sur le dos et le dénivelé important qui nous attend, c’est un accessoire essentiel. Petite info si vous êtes dans notre cas, c’est-à-dire si vous embarquez votre sac à dos en cabine bah oui, on n’a que ça, et on a pris le billet le moins cher donc sans franchise bagage la compagnie aérienne Corsair enregistre les bâtons en soute gratuitement car c’est un matériel sportif oui car ça ne passe pas la sécu pour l’embarquer en cabine. C’est bon, nous sommes fin prêt, nos quelques raids multisports du printemps nous ont permis de nous habituer à fournir un effort sur plusieurs heures, alors c’est parti J ! Résumé des étapes de la Traversée de la Réunion à pied 1 er Jour Saint Denis => Gîte de la Roche Ecrite2 éme Jour Gîte de la Roche Ecrite => La Roche Ecrite => Dos d’Âne3 éme Jour Dos d’Âne => Roche Plate4 éme Jour Roche Plate => Marla via le tour du Bronchard5 éme Jour Marla => Cilaos6 éme Jour Cilaos => Refuge Caverne Dufour7 éme Jour Refuge Caverne Dufour => Bourg Murat via ascension Piton des Neiges8 éme Jour Bourg Murat => Gîte du Volcan9 éme Jour Autour du Volcan de la Fournaise10 éme Jour Gîte du Volcan => Basse Vallée Notre diagonale des fous » en 10 jours Jour 1 L’exotique ascension St Denis – Gîte de la Roche Ecrite 6h15 de marche, 19km, D+ 1856 m Nous sommes arrivés la veille du départ, d’abord pour récupérer de la nuit de vol perso, je ne dors pas dans l’avion, et aussi parce que la première étape est longue, très longue, on n’a pas envie d’arriver dans la nuit. Photo au petit matin du départ de notre grande traversée C’est donc après une nuit réparatrice à St Denis que nous partons de bon matin, direction la banlieue sud de St Denis d’où démarre un jardin botanique et le GR2 qui sera notre fil d’Ariane pendant notre périple avec quelques variantes en chemin… Ascension dans la jungle Nous nous enfonçons dans une jungle luxuriante que nous ne quitterons pas de la journée. Nous ne croisons que des Réunionnais en promenade ou en trail. Et oui, nous sommes sur les terres du Grand Raid, ou Diagonale des fous, et croiserons de nombreux locaux en plein entraînement. Fougère arborescente Petite pause ravito au village du Brûlé heureusement on avait acheté à manger avant de grimper, car sur place, pas un magasin. Une fois requinqués, nous reprenons notre longue ascension dans la forêt. Comme un messager sur notre chemin Nous arrivons au gîte de la Roche Ecrite 1839 m avec plus d’une heure d’avance sur les temps indiqués. Cela nous permet de récupérer, profiter de la sérénité du lieu, et de prendre place dans notre dortoir. Par contre, pas de douche chaude…. perso, moi ce sera lingettes. Quiétude du gîte de la Roche Ecrite, à plus de 1800 m d’altitude Eric est plus courageux que moi et se douche à l’eau froide…. brrrr, le froid s’installe aussi dehors avec la nuit qui tombe d’un coup à 18h30, et c’est en polaire-doudoune que nous courons nous attabler pour le dîner, généreux et local soupe de légumes et épices, rougail saucisses, carry poulet, riz, grain =lentilles, et gâteau au maïs, avec du rhum arrangé bien sûr ! Je vous donne le menu une fois pour toute car c’est quasiment ce qu’on mangera tous les soirs pendant notre trek. Mais ces plats, en plus d’être délicieux, sont super consistants, et donc nous refaisons à chaque étape un super plein d’énergie qui nous sera bien précieux pour les longues marches qui suivent. Un des nombreux tec-tec nous accompagnant Jour 2 Vertige et araignées La Roche Ecrite – Dos d’Âne 8h de marche, 21 km, D+ 650 m, D- 1435 m Ce matin, nous partons léger en laissant sur place notre gros sac à dos car nous allons grimper jusqu’à la Roche Ecrite et devrons ensuite repasser au gîte. Il est 7h30, il fait déjà chaud, et pourtant des traces de givre au sol prouve que la nuit a été glaciale. Nous traversons la Plaine des Chiccots », une sorte de grande steppe couverte de dalles de lave et d’arbustes. En nous élevant dans ce décor étonnant, nous pouvons admirer l’océan Indien tout en bas. Ascension sur la plaine des Chiccots Nous arrivons sur la crête à 2300 m d’altitude, et là, c’est le choc nous sommes en surplomb des cirques de Salazie et de Mafate, c’est à couper le souffre ! Cirque de Salazie, baigné de lumière Nous restons un bon moment dans la quiétude et la majesté du lieu. Comme m’avait dit Jean-Pierre, notre adorable collègue Réunionnais Anne-Sophie, tu verras, la Roche Ecrite, c’est ma-gni-fi-que, tu montes, tu t’assoies et tu écoutes la Nature ». Merci Jean-Pierre, j’ai une pensée pour toi et partage ton émerveillement à présent. Au sommet de la Roche Ecrite Nous redescendons en prenant une variante qui nous permet de découvrir la Caverne Soldat, la Caverne Dufour, puis un autre point de vue vertigineux sur Mafate. Spectacle sur Mafate en arrivant sur la crête Arrivés au gîte, nous récupérons notre sac à dos et commençons ce que nous pensons n’être qu’une tranquille descente sur Dos d’Âne…. que nenni ! Après un chouette passage dans la jungle, nous allons en fait évoluer pendant plusieurs heures sur une crête. Quand je vous dit que ça grimpe ! A descendre un peu, puis remonter, puis re-descendre, puis remonter, ainsi de suite jusqu’à la vraie » descente finale hyper raide au pied de Dos d’Âne ! Tout au long de ce sentier de crête, les points de vue sont à la fois sublime et effrayant, et pour cause, nous évoluons en permanence au bord du ravin…. à près de 1000 m du bas ! Sur le chemin de crête avant d’arriver à Dos d’Âne Arrivés à Dos d’Âne, nous devons encore traverser le village très étendu pour arriver à notre chambre d’hôte où Sonia nous accueille chaleureusement. La douche est un pur bonheur après 2 grosses journées de marche, et Sonia nous permet même de laver un peu de linge. Nous admirons le coucher de soleil sur St Paul depuis la terrasse et dégustons un punch maison exquis accompagnés de beignets de légumes. Le dîner est tout aussi fabuleux, nous sommes gâtés par tous les plats maison préparés par Sonia. Nous partageons le repas avec Sonia et son mari, et un jeune couple d’Allemand que nous avons côtoyé cet après-midi sur la crête. Nous discutons de la Réunion, des trails et randos, et lorsque nous évoquons notre étape de demain, c’est la panique à bord c’est une étape normalement réalisée en 2 jours et l’un des chemins est peut-être toujours fermé à cause du dernier cyclone. Renseignements pris sur le site de l’ONF ouf ! les chemins sont au vert donc ouvert 🙂 Quant à la longue étape qui nous attend, tant pis, pas le choix, on partira tôt ! Jour 3 Mafatigué… journée de dingue ! Dos d’Âne – Roche Plate 8h de marche, 24 km, D+ 1346 m, D- 1083 m Petit-déjeuner de rêve en admirant la vue en surplomb sur St Paul. Nous partons dès 7h50 et le départ du sentier est juste à côté de la chambre d’hôte. Un très long parcours nous attend, alors pas question de traîner en route. Nous attaquons fort il faut descendre toute la montagne d’un coup, à flan de falaise, avec des passages assez techniques échelles, cordes, voire rien du tout, c’est chaud ! En descendant vers Deux-Bras Au bout de 2h de descente, nous arrivons au bord de la rivière, à Deux-Bras », et là, le chemin continue mais de l’autre côté de la rivière qui est assez puissante à cet endroit. Nous traversons tant bien que mal en sautant de rocher en rocher. Sauter étant un bien grand mot au vue du sac de 10 kg que nous avons sur le dos. Heureusement les bâtons de marche sont là aussi très utiles. Un des nombreux passages à gué Ouf, ça y est nous sommes de l’autre côté de la rivière, c’est bon…. . En fait non, c’est pas bon, car la suite du parcours n’est qu’une longue succession de passage à gué. S’enchaîne donc délaçages de chaussures de marche, traversées, remises de chaussettes sur pieds mouillés, re-laçages de chaussures. X’ième relaçage de chaussures Ainsi de suite jusqu’à ce qu’on en ai ras le bol et qu’on opte pour garder aux pieds tongs pour moi et chaussures bateau pour Eric pour les traversées, tant pis si ensuite nous nous tordons les chevilles sur le chemin. Bassin naturel bien accueillant Le chemin évolue entre rivière et paroi rocheuse Après une bonne dizaine douzaines ? de passage à gué j’avais arrêté de compter, c’est une longue, très longue ascension qui commence, et ce, sous le cagnard. Le mental doit maintenant gérer le corps fatigué. Nous nous élevons au-dessus de l’îlet des Lataniers L’Ilet des Orangers Voilà 6h que nous sommes partis, et nous arrivons enfin à un village, l’Ilet des Orangers où nous trouvons notre réconfort dans une boutik » où nous nous ravitaillons avec bière, coca, noix de cajou et tucs. Il est 14h et nous n’avons pas déjeuner, ça fera donc l’affaire. De toute façon, entre la chaleur et l’effort, nous n’avons pas très faim. Allez ! gardons le sourire, plus que 2h de marche avant Roche Plate ! Bien requinqués, nous attaquons le dernier tronçon pour rejoindre Roche Plate donné pour 2h30 sur le panneau du GR, nous ne mettrons qu’1h45. Je crois bien qu’il y a des substances dopantes dans la bière Dodo » car Eric court comme un lapin ! Et pourtant, nous continuons de grimper pour passer le col de la Brèche, où la vue sur tout Mafate est époustouflante. Vue imprenable depuis le col de la Brèche Après la descente, nous arrivons à Roche Plate et rejoignons notre auberge pour récupérer un peu. Nous aurons mis à peine 8h. Mais en marchant d’un bon rythme et en ne s’arrêtant que très peu. Donc oui cette étape est faisable en 1 journée au lieu de 2, mais attention c’est sportif. Arrivée au hameau de Roche Plate Le repas du gîte est un pur réconfort outre le sempiternel mais néanmoins délicieux rougail saucisses, le gratin de chouchou en entrée et le fondant au chocolat au dessert sont à tomber ! Cette journée aura vraiment été intense, la Réunion porte bien ce surnom les randos y sont épiques, entre les rivières à traverser, les marches d’1 mètre de haut, les chemins plein de pierres qui roulent, de racines qui font des croches-pattes, d’arbres tombés à escalader, le tout au bord de falaises vertigineuses avec des araignées géantes au-dessus de la tête, c’est une sacré aventure ! Jour 4 Au cœur de Mafate Roche Plate – Marla, via le Bronchard 5h de marche, 14 km, D+ 1117 m, D- 736 m Nous prenons notre temps ce matin, nous attendons un peu que notre linge sèche un peu au soleil. Départ de notre auberge de Roche Plate Nous prenons ensuite la direction de La Nouvelle au lieu de Marla car nous avons décidé de grimper au sommet du Bronchard, un puy très caractéristique avec son sommet plat et circulaire couvert de végétation et dont on peut faire le tour. Excellente idée la vue à 360° depuis cet ancien cratère est grandiose nous sommes en plein cœur du cirque de Mafate qui étale ses remparts tout autour de nous. Et nous sommes absolument seuls, dans cet écrin de nature époustouflante ! Depuis le sommet du Bronchard Au sommet du Bronchard Vue sur le rempart » de Mafate avec à nos pieds le cratère plat couvert de végétation du Bronchard Ce détour d’1h30 valait vraiment le coup, nous reprenons ensuite la direction de Marla. Ça grimpe encore sous un soleil de plomb mais après la descente, nous sommes récompensés par le paradisiaque site des Trois Roches » où nous faisons une pause grignotage et trempette au bord de la rivière et de sa cascade. Site de Trois-Roches On récupère un peu au bord de l’eau De là, nous allons à nouveau grimper dans un décor sauvage exceptionnel pour arriver au hameau de Marla, à plus de 1600 m d’altitude. Notre gîte est niché au pied du rempart naturel de Mafate. Paysage brut, sauvage, intense Arrivés à Marla, on a trouvé notre gîte Nous profitons de la vue grandiose sur le cirque depuis la petite épicerie tout en haut du village, en sirotant une dodo goyave. Des locaux ont une discussion très animée en créole, nous ne comprenons rien mais leur bonne humeur est contagieuse. Après l’effort, le réconfort Jour 5 Merveilleuses Cascades Marla – Cilaos 5h de marche, 14 km, D+ 902 m, D- 1487 m Après un copieux petit-dej, nous rassemblons nos affaires dans le noir car dans le dortoir, les autres personnes dorment encore. Nous reprenons le GR R2, au pied du rempart » qu’il faut gravir pour passer du Cirque de Mafate au Cirque de Cilaos, par le col du Taïbit à 2081 m d’altitude. On laisse Marla en bas Comme souvent, nous sommes assez efficaces dans les montées, même raides, nous gardons un rythme de marche assez soutenu et régulier, du coup nous atteignons le col en à peine 50 min au lieu des 1h30 habituellement nécessaires. Dernier regard sur Mafate, avec le Bronchard si caractéristique, au centre à gauche Nous voilà dans le Cirque de Cilaos où nous attend à présent une longue, très longue, interminable descente. Nous croisons beaucoup de randonneurs ici, il faut dire que ce cirque est moins difficile d’accès que celui de Mafate. Au col du Taïbit, nous basculons dans le Cirque de Cilaos Les chemins sont toujours aussi vertigineux ! Arrivés à une route la première route que nous voyons depuis notre départ de St Denis !!!, nous nous arrêtons pour manger une barre de céréales afin de se redonner un peu d’énergie. La descente continue ensuite à travers la forêt, puis, c’est au bord d’une jolie cascade plongeant dans un beau bassin naturel très accueillant que nous refaisons une petite pause. L’eau est bien trop froide pour que j’ose m’y baigner entièrement mais c’est tentant ! Re-grignotage, et c’est reparti ! Le sentier repart en grimpant pour arriver au Bassin Bleu, un autre site avec une rivière dégringolant dans plusieurs bassins naturels. Merveilleuses cascades rafraîchissantes… Encore une traversée de rivière Village de Cilaos Nous descendons ensuite sur le village de Cilaos où nous rejoignons notre hôtel. Je nous ai offert une pause un peu plus confortable. Nous sommes au milieu du parcours et c’est bien agréable de retrouver une chambre à soi, une salle de bain à soi, et des toilettes à soi ! La douche nous débarrasse de toute la poussière, et nous pouvons faire une petite lessive à la main pour avoir à nouveau quelques vêtements propres. Arrivée à Cilaos On aurait bien fait un plouf dans la piscine de l’hôtel mais le frais arrive avec les nuages subitement remontés de l’Océan et qui entourent maintenant le village, masquant tous les sommets. Du coup, on sort se balader en ville et nous nous ravitaillons au petit supermarché biscuits japonais, noix de cajou, gingembre confit, et chocolat. Cela nous permettra d’avoir de quoi grignoter pendant les prochaines journées de marche. La Dodo lé partout ! Nous nous offrons aussi un dîner –buffet à l’hôtel, ce qui nous permet d’apprécier d’autres mets locaux comme du gratin de citrouille ou du carri de zourites pieuvre. Nous faisons aussi le plein de sucres lents car d’autres longues étapes nous attendent ! Petite parenthèse environnementale Récolte de déchets de la journée sur les sentiers… globalement on a trouvé les sentiers plutôt propres, néanmoins, nous avons joué les ramasses-déchets » en collectant tout ce qu’on trouvait par terre en déchets papiers et plastiques de toutes sortes. Je déplore quand même les trop nombreux papiers toilettes et mouchoirs jetables. Si c’est biodégradable, ça reste néanmoins ni très propre ni très agréable à regarder. Franchement pour un p’tit pipi, c’est peut-être pas la peine d’utiliser pléthore de kleenex. Et pis sinon, on fait un trou et on enterre, c’est plus joli ! Voilà, c’est dit, à bon entendeur ! Jour 6 Cilaos – Chamonix 😉 Cilaos – Refuge Caverne Dufour 3h25 de marche, 9 km, D+ 1414 m, D- 157 m L’avantage d’être dans un hôtel, c’est qu’on peut s’en mettre plein le ventre au buffet du petit déj œufs à la coque, pain, fromage, gâteau banane, gâteau ti-son =gâteau au maïs, fruits frais… on sait que demain sera spartiate alors on profite ! Les jolies cases de Cilaos Avant de continuer notre parcours, nous faisons un peu de tourisme dans Cilaos tiens, une plaque Cilaos – Chamonix » les deux villes sont jumelles ! Cilaos-Chamonix Et même si elles sont situées à près de 10 000 km l’une de l’autre, elles ont un point commun être niché au cœur de hautes montagnes. Certes celles de Chamonix sont souvent enneigées, mais le point culminant de la Réunion que nous gravirons demain matin ne s’appelle-t-il pas le Piton des Neiges à cause de son altitude 3070 m qui lui permet d’être saupoudré occasionnellement de quelques flocons ? Nous tombons ensuite sur le fameux artiste Réunionnais de street art, Méo974. Nous échangeons quelques mots. Ces fresques sont d’un réalisme incroyable ! L’artiste local de street art, Méo 974, en plein travail Nous visitons aussi la Maison de la Broderie, artisanat qui se perpétue à Cilaos depuis 120 ans. Les brodeuses y effectuent un travail minutieux remarquable. Nous déjeunons avec des samoussas et bonbons piments achetés dans la rue, récupérons notre sac à dos laissé à l’hôtel, et nous repartons bien requinqués. C’est ce qu’il faut car nous partons d’environ 1200 m d’altitude pour rejoindre le refuge de la caverne Dufour situé à 2478 m d’altitude. C’est donc plus de 1200 m de dénivelé positif qu’il faut grimper effectivement, nous escaladons à nouveau un rempart » de Cirque, celui-ci nous permettant de basculer dans le Cirque de Salazie. La montée offre de magnifiques points de vue sur Cilaos Comme d’habitude, les ascensions sont notre point fort et nous arrivons au refuge en moins de 3h30 au lieu des 5h normales qui séparent le centre de Cilaos au refuge du Piton des Neiges. Ce gîte de haute montagne est très sommaire il n’est accessible qu’à pied. Nous nous installons dans une tente-dortoir de 8 places où il n’y a ni oreillers, ni même de draps housses sur les matelas plastiques. Heureusement que nous avons notre drap de sac. Par contre, chaque lit est pourvu de 3 énormes couvertures. D’ailleurs, je n’ai jamais vu de couvertures aussi épaisses ! Cela nous permettra de ne pas avoir froid pendant cette nuit en altitude. Autre détail important à savoir, il n’y a pas d’eau au refuge donc pas de douche vive les lingettes !, juste un minuscule filet pour quand même se laver au moins les dents, et pas de possibilité de remplir son camel-back ou ses gourdes donc il faut prévoir 2 jours d’eau avec soi. Arrivée au refuge, perché à 2470m d’altitude, sur fond de Salazie sous les nuages Le dîner est à nouveau constitué de riz, lentilles et rougail saucisses, très simple, très copieux, et très bon. Nous sommes nombreux dans ce refuge, l’ascension du piton des neiges est très prisée. Nous discutons à table avec des espagnols de Barcelone, mais c’est très bruyant, difficile de se comprendre. Une compote en guise de dessert, et à 19h, oui je dis bien 19h, nous rejoignons notre dortoir sous un magnifique ciel étoilé et glacial. Réveil est mis à 4h30 demain afin d’assister au lever du soleil depuis le sommet du piton des Neiges, à 3070 m d’altitude, le point culminant de l’île et de l’Océan Indien. Jour 7 La descente infernale Refuge – Piton des Neiges – Bourg Murat, 8h20 de marche, 25 km, D+ 846 m, D- 2140 m Réveillés à 4h par les autres occupants du dortoir, nous sommes pourtant les derniers à partir du gîte, vers 4h30 mais nous doublons de nombreux groupes de marcheur. Il fait nuit noire et le sentier est jalonné par toutes les petites loupiotes de nos frontales. Comme toujours, on est encore plus rapide que le temps normal ». Nous arrivons au sommet en 1h10 au lieu de 1h50. Arrivés au sommet dans la nuit noire Il fait toujours nuit noire, seule une ligne orangée pointe à l’horizon. Nous nous asseyons parmi tous les autres randonneurs et attendons bien 45 minutes avant d’admirer le soleil nous offrir son magnifique spectacle de couleurs. Lever de soleil sur l’Océan couvert de nuage Il fait glacial, nous apprécions d’autant plus ces premiers rayons de soleil. Quelques photos pour immortaliser ce moment fort de notre périple et nous redescendons en courant pour se réchauffer. Premières lueurs…. Sur le sommet du Piton des Neiges Dernière photo avant de redescendre Le sommet du Piton des Neiges Au gîte, nous prenons un thé à la vanille et un chocolat chaud, nous grignotons nos barres de céréales et récupérons nos gros sacs à dos pour repartir vite car notre prochaine étape n’est pas tout près ! Après le petit-dej au refuge, c’est reparti en laissant le Piton des Neige derrière nous En effet, la suite du parcours est interminable ! Nous descendons dans des chemins remplis de pierres roulants sous nos pas, ce qui est très inconfortable. Nos pieds, nos genoux, nos chevilles souffrent et nous progressons hyper lentement. Longtemps après, enfin un plateau un peu plus roulant mais ensuite il faut remonter sur une crête avec une succession de montées et descentes sans fin. Le chemin est juste au bord de la crête Longue descente, avec le Piton des Neige qui s’éloigne peu à peu Descente interminable dans des pierriers Plaine des Cafres Arrivés…en Auvergne ? Finalement au bout de plusieurs heures d’efforts, nous arrivons à la Plaine des Cafres, où le paysage adoucit ressemble à l’Auvergne avec ses collines verdoyantes et ses vaches. Le terrain est plus facile mais nous avons accumulé une grosse fatigue et commençons à en avoir vraiment marre. Et pourtant ce n’est pas fini arrivés à un petit parking, nous marchons ensuite sur une route interminable qui nous amène à Bourg Murat. Une dame s’arrête en voiture et nous propose de nous rapprocher elle a dû avoir pitié de nous mais Eric lui répond avec courage car Dieu sait que c’était tentant ! que nous souhaitons faire l’ensemble de notre voyage uniquement à pied. Je suis très fière de lui à ce moment car je sais qu’il n’en peut vraiment plus ! C’est donc épuisés que nous arrivons à notre hôtel. Nous marchons depuis plus de 8h et nous sommes debout depuis 4h du mat. Nous nous écroulons sur notre lit et nous nous endormons. Avant le dîner, nous lavons encore quelques affaires et accaparons tous les radiateurs afin que tout soit sec demain matin. Nous n’avons pas la force d’aller trouver un restaurant en ville alors nous nous trainons lamentablement jusqu’à celui de l’hôtel. Nous sommes à bout de force, je n’ai plus assez de vêtements propres alors je mets ma robe de plage prévue pour après le trek avec une doudoune car il fait très froid le soir. Je ressemble à une sorte de Zézette épouse X » mais tant pis, c’est l’aventure ! Jour 8 Comme un petit air d’Auvergne Bourg Murat – Gîte du Volcan, 5h30 de marche, 20 km, D+ 1063 m, D- 560 m Après un solide petit-déjeuner, et un arrêt à la boutique de la station-service en face de l’hôtel pour s’acheter un pique-nique, nous reprenons notre rando sur une petite route qui sort de Bourg Murat dans la campagne au milieu des fermes et des vaches. La route s’élève ensuite en lacets dans la forêt. Nous nous élevons au-dessus de la Plaine des Cafres Nous prenons ensuite un très joli sentier en bord de crête nous évoluons entre forêt et vue dégagées sur un plateau de prairies qui ont ce petit air d’Auvergne, avec au fond, l’imposant Piton des Neiges. On a du mal à réaliser que nous étions tout là-haut la veille ! Nous apprécions ces paysages plus doux que ce que nous avons connus jusque-là. Ambiance bucolique Arrêt pique-nique dans une jolie clairière, puis la pente se fait plus raide et le paysage plus désertique. C’est que nous approchons du Piton de la Fournaise. Nous ne le voyons pas encore mais le décor est planté roches volcaniques tantôt noires, tantôt rouges, plaques et lits d’anciennes coulées de lave, maigres arbustes…. Montée dans une steppe volcanique Nous grimpons dans cet étrange décor jusqu’à une arrête où nous découvrons un point de vue fantastique sur le volcan de la Fournaise ! Magique ! Reste à descendre la falaise et nous traversons la plaine des Sables, rouge, désertique. On se croirait sur Mars ! Au pied de la Plaine des Sables Désert de roches volcaniques De l’autre côté de ce désert, le gîte du Volcan est niché dans un écrin de nature. Et nous avons l’agréable surprise de découvrir un gîte vraiment charmant et spacieux, avec son bâtiment principal en surplomb offrant une vue magnifique, sur les montagnes alentours et l’océan. Nous avons un petit dortoir de 2 lits superposés, et il y a un chaleureux petit salon commun avec un poêle à bois qui s’allume automatiquement tous les soirs. Comme il est encore tôt, nous grimpons en courant jusqu’au belvédère de l’enclos du volcan, ce qui nous permet d’admirer le Volcan de la Fournaise au coucher du soleil. Malheureusement, l’enclos du volcan est fermé depuis l’éruption du 13 juillet. Cela ne nous empêche pas d’apprécier cette vue extraordinaire en surplomb de cette arène naturelle de lave figée et de cratères. Contemplation …. Le dîner du gîte est fabuleux soupe, gratin de pâte au thon, poulet au jus d’huître, carry de légumes, riz et ses haricots rouges, et gâteau ti son » au dessert avec un exquis rhum arrangé vanille-passion. Jour 9 On a marché sur la Lune Rando autour du Volcan, 3h de marche, 10 km, D+ 315 m, D- 315 m Nous avions initialement réservé cette journée pour explorer le Volcan de la Fournaise, nous pensions le gravir jusqu’au sommet du cratère, mais l’accès étant toujours interdit, nous profitons de cette journée pour récupérer un peu. Nous nous levons quand même très tôt pour grimper au bord de l’enclos assister au lever du soleil, puis nous profitons d’un petit-déjeuner copieux au gîte, avant de redormir un peu. Lever de soleil depuis l’enclos du Volcan Le rempart de l’enclos s’illumine Le petit cratère Formica Leo On se lève donc tard dans la matinée et partons légers pour une rando aux alentours du volcan. Nous gravissons le piton Chisny, ancien volcan de 2440 m d’altitude, qui nous offre une vue incroyable à 360°. Le Volcan de la Fournaise devant nous est majestueux. Nous évoluons sur différents terrains de laves anciennes tantôt des grandes plaques de lave figée, tantôt d’anciennes rivières de lave créant des cavités et des canyons, et parfois nous traversons des chaos de pierres volcaniques acérées, rougeoyantes ou noires ébène. Les coulées de lave ancienne créent des tunnels On marche sur la lune On a marché sur la Lune ! Nous nous croyons sur la Lune, ou sur Mars. Nous sommes émerveillés par ce paysage extra-terrestre. Même le climat est plus rude un vent glacial nous étourdit, et des nuages remontent de l’océan pour envelopper le cratère par moment, pour le laisser apparaître et s’imposer ensuite. Vue sur la Fournaise, depuis le Piton Chisny Nous retournons de bonne heure au gîte, pour profiter de la quiétude des lieux pour se ressourcer. Amoureux de ce paysage fantastique… Jour 10 Du désert lunaire à la jungle luxuriante Gîte du Volcan – Basse Vallée, 7h10 de marche, 21 km, D+ 325 m, D- 2120 m Réveillée à 6h par le froid il fait seulement 10°C dans la chambre, j’ai dormi en doudoune ! Du coup, je me lève pour assister au lever du soleil depuis le balcon du gîte. On plie bagage de bonne heure car une très longue étape nous attend aujourd’hui. Nous rejoignons le GR2. Nous avons à nouveau l’impression de marcher sur Mars, tellement la terre est rouge. Les nuages se lèvent autour du Volcan Il fait toujours aussi froid et nous rentrons complètement dans les nuages à présent. Notre périple prend une étrange tournure dans un brouillard venteux et glacial, nous évoluons parmi de nombreux anciens volcans de toutes tailles, avec parfois des cratères très impressionnants ! On se croirait dans un roman de Jules Verne ! Nous sommes absolument seuls dans ce désert volcanique pétrifié ponctué de cratères béants et d’arbrisseaux chétifs, enveloppés par la brume des nuages. Ce spectacle est étrange et énigmatique. Au bout de quelques heures, nous descendons suffisamment pour passer sous le nuage et d’un coup le soleil apparait, nous réchauffant le corps et l’âme, et nous apercevons en contre-bas l’océan, rassurant, nous faisant comprendre que notre périple touche à sa fin. Nous dégringolons les pentes, le dénivelé est fort et le sentier accidenté. D’une végétation constituée d’arbustes de plus en plus hauts et fournis, nous entrons peu à peu dans une jungle tropicale luxuriante. Racines, lianes, plantes exotiques de toutes sortes… nous ne savons plus où donner de la tête. Mais il faut se méfier à chaque pas les pierres sont glissantes, les racines protubérantes et tordues, les marches géantes. Après presque 7h de marche, nous débouchons enfin sur une petite route où notre gîte est indiqué. Encore une demi-heure de marche et nous arrivons sur le domaine paradisiaque du gîte Théophane et Yoleine. Nous y sommes chaleureusement accueillis par Georgie qui nous offre un jus de bigaradier et clémentine. Promenade dans les 23 ha du domaine où prospèrent palmiers, orangers, citronniers, arbres de fruits de la passion, anthuriums, orchidées… Nous rencontrons Jim qui nous montre le cœur de palmier que nous dégusterons ce soir. Il nous cueille des fruits de la passion que nous mangeons immédiatement à la créole » c’est-à-dire avec les mains. Quel jardin d’Eden ce gîte ! Le dîner est un festin de roi. Il se trouve que nous sommes les seuls occupants ce soir. Georgie nous apporte du rhum arrangé en guise d’apéritif dans la véranda où nous nous sommes installés pour profiter de la vue et écrire le récit de la journée dans notre journal de bord. Nous nous régalons des beignets de légumes avec leur rougail de tomate bien relevé. Pour le repas, une salade exquise de cœurs de palmiers, choux et ananas, puis du poulet avec des cœurs de palmiers cuits, et un excellent rougail de saucisses fumées. Pour finir, un gâteau banane-vanille avec des morceaux d’ananas frais, et encore un peu de rhum arrangé ! Jim et Georgie sont adorables. Ils ont cuisiné juste pour nous deux mais avec autant de générosité que si nous avions été toute une tablée ! Il est ensuite temps de dormir. Demain, nous finirons notre périple 2h de marche pour 7 km de descente à travers des plantations de palmiers, de cannes à sucre, puis dans une réserve forestière remplie de vanille. 440 m de dénivelés plus bas, nous atteindrons le village de Basse Vallée et le Cap Méchant, site naturel impressionnant où les vagues de l’Océan s’écrasent violemment sur les sombres falaises volcaniques. Nous l’avons fait la traversée intégrale de l’Île uniquement à pied plus de 180 km parcourus en 10 jours, avec des dénivelés de folies environ 10 000 m de dénivelés positifs et autant de négatifs. Je suis fière de nous. Nous ne sommes pas des ultra-traileurs mais la Diagonale des Fous mérite bien son nom. Même pour les randonneurs que nous sommes. Et pourtant, si c’était à refaire, je repartirais aussitôt ! 😀 Conclusion sur la Traversée de la Réunion à pied Magnifique parcours, sportif, exotique, brut et sauvage, pour les amoureux de randonnées en montagne. Et comme récompense, la possibilité de se reposer au bord du lagon à l’ouest de l’île de la Réunion, ou carrément à l’île Maurice située à seulement 40 minutes de vol. Matériel utilisé pour la Traversée de la Réunion à pied Equipement de Anne-Sophie pour la Traversée de la Réunion à pied CatégorieNom du modèleMarquePourquoi cet équipement ?Retour d’expérienceAvantages et InconvénientsSi c’était à refaire ?COUVRE CHEFArpenaz 100 QuechuaDÉCATHLONLarges bords protégeant du soleil, et le lien pour le maintenir dans le vent+ Pratique, efficace, et avec un petit look d’aventurière en À DOSSac à dos aventure 40L FFRandonnée LadyVERTICALFormat idéal pour cette aventure. Léger, pratique avec ses différents compartiments.+ légèreté– manque de maintient au niveau des hanches. Le bas du sac irrite le bas du dos après quelques hésiterPONCHO FERRINOL’usage du poncho était conseillé par un Réunionnais, et nous l’avions en stock le poncho !.+ Protège efficacement le corps, la tête, et le sac à dos.– Se prend dans les branchages sur les sentiers étroits ; le CONVERTIBLE DÉCATHLONFormule 2 en 1 Pantalon ou short.+ léger.- Il faut oter les chaussures pour se mettre en pour une version permettant une conversion sans retrait des DE MARCHEAlp trainer mid Gore-Tex femmeSALEWARecommandées par notre Dealer outdoor local pour ce trek à La Réunion.+ Robustesse, confort, DE RANDOMont-BlancGIPRONUltra légers 350 grammes la paire, ce sont des bâtons conçus pour le surtout conçus pour le trail, ces bâtons se sont néanmoins révélés solides dans la traversée de les garde, ils sont top !LAMPE FRONTALEFrontale Actik core 350PETZLLot du concours du Yéti 2017. Pour test grandeur nature ».A fait son office.+ légère et hésiter Equipement d’Eric pour la Traversée de la Réunion à pied CatégorieNom du modèleMarquePourquoi cet équipement ?Retour d’expérienceAvantages et InconvénientsSi c’était à refaire ?COUVRE CHEFCasquetteVERTICALProduit léger, et la saharienne amovible protège les oreilles et la nuque du soleil.– le blanc c’est L’équivalent beige de Décathlon est aussi bien et moins À DOSSac à dos aventure 40L FFRandonnée + Pack AvantVERTICALFormat idéal pour cette aventure. Léger, pratique avec ses différents Pack Avant me servira de rangement pour l’appareil photo et pour stocker mes réerves de barres énergétiques. En plus, il est convertible pour un port en bandoulière.+ Tout est à porté de main.– Le bas du sac irrite le bas du dos après quelques fermeture éclaire du pack avant se coince trop souvent dans les petits rabats !Sans hésiterVESTE DE TRAIL IMPERMÉABLE DÉCATHLONRapport poids/encombrement/ bien le haut du corps, et capuche très efficace avec ses cordons.+ Le poids ; peut se ranger dans sa propre poche ; me sert de veste pour les soirées hésiterSUR-PANTALON ZIP MOTION PANTS FERRINOJe préférais opter pour un sur-pantalon plutôt qu’un Poncho qui ne couvrirait pas complètement les jambes. Les zips de haut en bas permettent de l’enfiler avec les chaussures aux pieds. Rapport prix/poids/encobrement/solidité imbatable. Recommandés par notre Dealer outdoor local.+ Comme attendu, le rapport poids/encombrement/efficacité.– Les fermetures éclaires aux hanches peuvent se dézipper et le pantalon a tendance à déscendre. Il faudrait Soit des crochets, Soit des passants pour une ceinture mais ceinture en + = poids.Sans hésiterSUR-SAC VERTICALRapport poids/ GO SPORTPour la nuit et par grand froid en altitude.+ me tiens chaud la nuit. hésiterPANTALON CONVERTIBLE MC KINLEYLe bas du pantalon est amovible sans enlever les chaussures de rando grace à un zip latéral sur chaque manchon.+ Pratique et robuste porté 10 jours durant.Sans hésiterPANTALON CONVERTIBLE COLUMBIALéger et convertible. Sera mon pantalon du soir. Possède une ceinture très légère utilisée pour les 2 pantalons.+ Léger et hésiterCHAUSSURES DE MARCHEAlp trainer mid Gore-Tex hommeSALEWARecommandées par notre Dealer outdoor local pour ce trek à la Réunion.+ Confort, poids, robustesse générale.– Le fil commence à lacher au niveau du point de flexion frottement avec les rochers ?.OuiBÂTONSXénon 4CAMPUltra légers 397gr et pliables en 4 brins.+ Légèreté robustesse et emcombrement.– Une pointe en tungsten s’est étrangement faite la malle pendant le vol retour en rachette les MULTIFONCTIONSuiss cardVICTORINOXOffre une panoplie de petits outils très utiles petits ciseaux, petit couteau, épingle, pince à épiler,…. Pour les soins ou les petits l’avons glissé en soute avec les hésiterLAMPE FRONTALE HL40FEREIEclairage puissant pour la montée de nuit au Piton des neiges.+ Très puissante et peut-être pour quelque-chose de plus compact. Accueil Timbres Afrique Dahomey ID 89324 Mes ventes ouvertes Détails Vendeur Historique 0,15€ Affranchissement 2,50€ à FranceExpédition standard Obtenir des tarifs supplémentaires Sélectionnez un pays Code Postal Quantité 0 personnes suivent cette annonce 12 Vues Enchères Mes ventes réalisées Produit toujours en vente Description complète Spécifications Paiement Expédition & Retours Questions / réponses Autres objets du vendeur Description complète DAHOMEY - 1963 - Y&T 194 - Jeux sportifs à Dakar "Athlétisme" - NEUF avec charnière Spécifications Référence - Paiements et retours Moyens de paiement PayPal, Virement bancaire, Chèque, En espèces Affranchissement et expédition Localité de l'article 6 Route de Bray Longueville 77650, Ile-de-France, France Expédié à Monde entier Remise en main propre Pas de remise en main propre Instructions d'expédition FRANCE de 0gr à 100gr € envoi en suivi EUROPE de 0gr à 100gr € envoi en suivi MONDE de0gr à 100gr € envoi en suivi De 40 € à + envoi en recommandé € Retours acceptés Non Questions publiques Il n'y a pas de messages postés. Envoyer un message Se connecter pour poser une question au vendeur. Vietnam du nord-1945-YT 15 Vietnam du nord Période Ho Chi Minh - 1945 - Y&T 15 - Neuf avec charnièreSurchargé VIET NAM DAN CHU CONG HOA Timbre n° 266 d'IndochineTout les timbres neufs... bebert77 116 enchères0 Notre site Web utilise des cookies. En poursuivant, vous consentez à l'utilisation de cookies sur votre appareil, sauf si vous les avez désactivés depuis votre navigateur. Entre 165km ou 175km et 10000D+ selon les années… L’ ultra trail de La Diagonale des Fous, aussi nommé le Grand Raid, est un trail qui consiste à traverser l’île de la Réunion du sud au nord. C’est un trail particulièrement difficile car il empreinte des chemins parfois compliqués, escarpés et abruptes, traversant ainsi le massif du piton des Neige et les cirques de Mafate et déjà terminé cette course 2 fois. Une 1ère fois en 2011 où j’ai mis 49h pour rallier l’arrivée, dans une totale douleur! Et une 2ème fois en 2014 où j’ai pris ma revanche sur la course en terminant 84ème en 38h sur un parcours rallongé suite à un éboulement sur le Taibit et où j’ai fini en meilleure forme qu’en 2011! Plutôt content de cette performance!QUAND A LIEU LA DIAGONALE DES FOUSLa diagonale des Fou a lieu toutes les années au mois d’octobre. Souvent entre le 16 et le 24, pour les vacances de La Toussaint Réunionnaise. De plus, Octobre est une époque parfaite pour vous rendre à la Réunion il fait chaud mais pas trop, et peu de pluie. Après votre incroyable défi vous pourrez tranquillement profiter de la plage et de l’ CONSEILS POUR LA DIAGONALE DES FOUS• Une Diagonale des Fous ça se prépare! Si vous ne voulez pas souffrir tout le long il faut beaucoup s’entrainer. Voici mon plan d’entrainement des 3 derniers mois précédents cette course.• Testez tout votre matériel avant la course. Narrivez surtout pas avec quelque chose qui n’a jamais servi. C’est très important vous allez l’avoir 30 à 60h sur le dos!• J’ai changé 3 fois de tenue au court de la course c’est vraiment agréable mais pas indispensable, sauf pour les chaussettes. Le nerf de la guerre, c’est les pieds! Alors il faut en prendre soins crème Nok et chaussettes sèches dès que possible.• Pour l’eau 1 litre puis 1,5 litres ont fait l’affaire au vu de mes temps de passage entre chaque ravito. A vous de juger selon vos capacités et vos besoins en eau. Pour la nourriture un gel ou une barre par heure, jusqu’à en être dégouté! Mais il ne faut pas oublier à bien remplir la machine, elle en a besoin ;p !!• L’assistance si vous pouvez avoir de la famille ou un proche qui vous retrouve 2 ou 3 fois sur le parcours, c’est un énorme plus. Ca remotive totalement. De plus ils seront probablement aux petits soins pour vous et ces arrêts seront d’autant plus bénéfiques, moralement et physiquement! Sinon, sachez que vous pouvez laisser des sacs à l’organisation au départ, que vous retrouverez sur certains ravitos.•Ne pas arriver à la réunion la veille de la course, essayer d’arrivé 4-5 jours avant pour s’acclimater » au changement d’horaire, de température, du taux d’humidité etc…LE MATERIEL OBLIGATOIRE POUR LA DIAGONALE DES FOUSJ’ai pris le strict minimum et cela m’a largement suffit. J’ai juste eu froid le matin de la 1ère nuit, mais on avait prit des sauts d’eau et il faisait très frais. La solution toujours rester en mouvement et ne pratiquement pas s’arrêter aux ravitos pour ne pas se refroidir. Dîtes vous que de toute façon, le chaud va très vite revenir quand le soleil se sera levé!le dossard de facele tee-shirt de organisation au départle port du bracelet de coursevotre sac avec la puce électroniquelampe frontalecouverture de survieréserve d’eau d’un 1,5 litre minisifflet2 bandes élastiques adhésives 2,50 m et de 6cm de largeurréserve alimentaireveste de pluievêtement chaud seconde peaugobeletpièce d’identitéVérifier quand même sur le site officiel qu’il n’y est pas de mise à jours du matos obligatoire. Sachez que ce matériel obligatoire sera vérifier au départ pour tous les je vous le disais, il y a 2 ravitos auxquels vous pouvez retrouver vos affaires laissées auparavant à l’organisation. N’hésitez pas à y mettre des vêtements propres et sec si vous voulez repartir tout neuf, mais surtout mettez y des chaussettes sèches! Je me répète, mais lors d’une course de cette longueur, il faut pendre soins de vos pieds!DÉTAILS DU PARCOURS DE LA DIAGONAL DES FOUSDépart de Saint Pierre jusqu’ au parking Nez de bœuf, 40 km et 2500m+ cumulésLe départ 5 km de route sur le plat et une ambiance de folie ; il faut profiter mais pas s’emballer. Notez que la Diagonale des Fous fait vibrer toute l’ile de la Réunion, et de ce fait rassemble beaucoup de monde au lancement du départ de la course. Puis après ces 5km de plat, sa pente s’élève jusqu’à Domaine Vidot où se trouve le 1er ravito. Puis 2 km après ce premier ravito c’est l’inévitable bouchon, du au rétrécissement du à ne pas faire sur cette portion est de partir vite en se disant qu’ensuite on récupèrera. Mais c’est faux, celui qui opte pour cette option ne récupèrera rien du tout, car les kilomètres et les difficultés s’ de © diagonal des fousLa suite de cette portion grimpe bien jusqu’à Notre Dame de la Paix, où se trouve le 2ème ravito. Puis le parking Nez de Boeuf est encore quelques kilomètres plus parking Pied de Boeuf à Cilaos, 25 km et 3300m+.Première descente jusqu’au chalet des Pâtres. Descente technique au début, ne pas chercher à aller trop vite, votre course pourrait s’arrêter là, sur une blessure. En effet il y a beaucoup de rocher bien affuté et vous passer cette étape là en pleine nuit. Passé ce moment délicat, petit passage sur du bétume, pour quelques km de route jusqu’à Mare à Boue. A mare à boue, vous aurez déjà » fait 49 commence la montée sur Coteau Kervegen. C’est 700m D+ en 10 km, petite sente technique sur les rochers glissants, des trous, des échelles, parfois de la boue, et ça monte. Bref c’est technique, mais c’est cool! SI vous avez de la chance avec le temps, vous pourrez admirer en haut de la montée du Coteau Kervegen, vous serez à 2300m d’altitude. Puis vous vous attaquerez à la descente sur Mare à Joseph -750m D- en 2 km de sentier hyper étroit, plein de virages en épingle, d’échelles et de pièges. Prudence!Puis la fin de cette portion est une petite jonction jusqu’au stade de Cilaos gros ravito où vous pourrez récupere vos affaires et base de vie.© diagonal des fousDe Cilaos à Grand Place les Bas, 33 km et 2200m+Nous attaquons par une descente jusqu’à la cascade Bras Rouge. S’en suit du relief montée descente enfin, surtout montée jusqu’au pied du col du Taïbit. La montée du Taibit n’est pas une ascension si dure. A l’ombre la plupart du temps, avec des replats et des accalmies, elle est longue mais passe s’ensuit la descente sur Marla qui est chouette, étroite mais d’un pourcentage de descente qui permet une bonne fin de cette portion jusqu’au col des Bœufs est exposée au soleil, au sol très inégal, avec une montée finale difficile. Soyez patients sachant qu’après c’est facile jusqu’à Grand Place, en passant par le sentier Scout et Ilet à Grand Place les Bas au Maïdo Tête Dure, 15 km et 2000m+C’est la partie la plus dure du Raid, car c’est raide ! 300m D+ jusqu’à Grand Place les Haut, puis la bonne blague de redescendre de 400m jusqu’à Roche Ancrée. En gros, vous montez pour redescendre!De Roche Ancrée, la remontée de 700m+ jusqu’à Roche Plate est dure. Mais n’est qu’une simple étape avant d’attaquer la pente sévère jusqu’à la sortie du Cirque de Mafate par le Maïdo Tête Dure. C’est sans doute la montée la plus dure et longue du Grand Raid. L’objectif est d’y laisser le moins de plumes possible, donc se caler sur un rythme cool, patienter, se détendre autant que possible. Mais restez prudent car un faux pas peut-être fatal face au vide. Courage!de Maïdo Tête Dure au Stade de la Redoute, 51 km et 2100m+ / 3900m-A partir du Maido tête dure, il faudra sortir de Mafate sur 5 km par le sentier en forêt de tamarins qui ne fait qu’alterner petites descentes et coups de cul. Pas moyen de courir tout le temps même en tête de course, car les coups de cul sont nous sortons de la forêt et là, ça descend pour de bon 13 km de descente bien raide jusqu’à Sans le ravito de Sans Souci, descente pourrie pentue avec plein de cailloux roulants et glissants jusqu’à Rivière des Galets. Puis 2km de piste plate avant de monter le sentier de point haut de chemin, une légère descente jusqu’au le sentier Ratineau où un tas de rochers où l’on ne court pas vous au ravito de Ratineu, il y a la montée de la Kala. C’est une montée courte mais très raide dans un bois plein de rochers. Ensuite, c’est une descente franche et sportive jusqu’à la Possession. Les dalles de lave et la piste caillouteuse fatiguent les le Ravito de la Possession, il vous restera 21 km et 1200m D+. Vous allez emprunter le chemin des Anglais. Il y a 3 ravines à franchir, donc ça monte et ça descend 4 fois. La dernière descente sur la Grande Chaloupe est compliquée car les dalles du sentier en roches volcaniques sont sans-dessus-dessous. C’est un peu galère et il faut avoir le pied dernière grosse montée du Raid de 800m D+ jusqu’au pas si difficile en soi. Après 1,5 km de montée, les dalles laissent la place à une large piste de terre, puis aux rues de Saint Bernard et enfin à un sentier étroit et inégalement pentu jusqu’au sommet. Ne pas négliger cette partie qui demande du temps, et faites attention à la gestion de l’ Colorado, il reste 4,5 km de descente compliquée dans un sentier plein de blocs, c’est long, mais la délivrance est au bout! Le stade de la Redoute est là Let’s GO !BILAN DE LA DIAGONAL DES FOUSAu final, la Diagonale des Fous est une course très dure qu’il ne faut pas prendre à la légère, sinon c’est l’échec ou la souffrance. Ce qui serait dommage, car cela vous gênera pour profiter au maximum des paysages et ambiances de fou qu’il y a sur cette course. L’engouement de la population est énorme vous trouverez des gens vraiment n’importe où pour vous encourager, même au milieu de la nuit c’est FOU! C’est clairement l’Ultra Trail à faire! Vous ne le regretterez pas!TU AS AIMÉ L’ARTICLE?Alors clique fort sur le bouton et abonne toi!Autre article la Réunion en mode runner », je vais vous parler de mes expériences de trail à la Réunion. Il faut savoir que les réunionnais aiment particulièrement ce sport qui leur permet de découvrir leur île qu’ils adorent. Il y a pratiquement un à deux trails d’organisés par week-end… Vous avez vraiment le choix!!

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